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Le travail photographique de Christophe Alzetto est anecdotique dans sa pratique récente, alors qu'il a été majeur dans ses jeunes années, en tant que recherche plastique, à la glorieuse et coûteuse époque de l'argentique.
Il s'agissait souvent de photographies abstraites, d'effets de matière ou d'effets d'optique. Parfois également, des photographies de visages en très gros plan insolites, ou des situations spatiales, des associations d'objets incongrues, poétiques. Enfin, des paysages dont l'ambiance et la composition pouvaient générer une impression étrange, irréelle.
C'est malheureusement la part de son travail qui a le plus souffert de l'incendie de 2015 puisque, contrairement à une majorité de toiles et à quelques dessins, rien n'a survécu, ni tirages ni négatifs. Et comme l'artiste n'a jamais fait d'exposition significative de travaux strictement photographiques, en dehors de quelques propositions d'ordre documentaire, les traces sont rares.
Il est cocasse de réaliser que la plus ancienne toile de Visage de Christophe Alzetto, inspiré d'une photographie argentique, et qui a survécu à l'incendie, s'intitule... Cendre.
Cette rubrique sera donc abondée, à nouveau, avec le temps, au gré d'excavations et de nouvelles productions.